lundi 16 avril 2012

Tautologie : l'enfant est un ingrat et pis c'est marre ...

Je sais tu vas pas le croire, mais tout ce qui suit est vrai de vrai, non mais je te dis, on vit des trucs de dingues et je le signerais de mon sang s'il le fallait...
Ce matin, tandis qu'il faisait un froid de gueux nous sommes partis avec mon petit, à Paris pour une virée sans prétention, tu l'avais compris, bien qu'artistes nous conservons un esprit modeste dans la famille quelque soit la démarche. Bref, après avoir sifflé un Americano bouillant au Starbuck et ingéré un doonut au chocolat blanc poussé d' un cookie mou, nous avons filé à la séance, un moment de simple bonheur : l'enfant était calme, voire apaisé (pour ceux qui le connaissent "ça parle"). Inconsciente,Confiante, j'ai proposé de poursuivre la virée pour un saut au musée des Armées : les Invalides (un endroit magnifique, même si on n'a pas l'âme d'une guerrière, vraiment les bibiches si vous connaissez pas, ça vaut le détour!). Bref, pas sortis du métro, fallait déjà payer une crêpe au Nut. au petit qui s'était pourtant déjà enfilé à la sortie du cinoche une banane et une compote (des fois je ferme pas l'oeil de la nuit, j'ai peur que, pris d'une fringale, il vienne nous manger avec son père)... Mais c'est un détail ... Arrivés au musée, j'ai cru que j'avais perdu une partie du magot tiré à la banque le matin même. J'ai donc vérifié au bord de la crise de nerfs méticuleusement, chaque poche, même les percées, chaque ourlets, chaque sous poche, chaque popoche bref ... après un bref calcul mental j'ai compris qu'en fait soit j'avais pas tiré assez, soit la vie était devenue vache de chère la salope.
La visite s'est passée. De manière, disons, convulsive. Pour tout dire, j'en ai encore des contractures dans le dos, à moins que ce ne soit à cause du transport à dos d’ânesse auquel j'ai dû me plier parce l'animal se déplaçait telle une danseuse de l'Opéra, sur la pointe des pieds (signe avant coureur d'une douleur plus aiguë qui nous amena en toute fin de journée à l'achat dispendieux de pansements à la pharmacie du coin).  Je vous épargne, l'autre crise de nerfs, lorsque, arrivés au "clou" de la visite (le tombeau de Napoléon 1er) j'ai mis près de 15 minutes à retrouver les tickets d'accès qui étaient ... dans les poches de blouson du petit.  Bref, nous avons repris le métro et bien sûr l'animal de nouveau exigeait d'être sustenté (j'ai enfanté un schrek, ou bien ?)  ... Suite à quoi nous avons repris le train pour rentrer et l'ânesse a repris du service, jusqu'à ce que nous croisions une pharmacie et que nous achetions donc cette boîte de pansements à 50,50 francs (je cherche à toucher ta corde sensible en convertissant en francs hein). Chienne de vie je te le dis, cette année les petits n'auront pas de Noël... Évidemment, comme j'ai un public sensible, je ne parle pas du vomis à Saint Lazare dans lequel j'ai mis le pied gauche, dommage, ça aurait été de la merde au moins ça m'aurait porté chance.
Arrivés à 10 mètres de la maison, le petit a entendu les cris des enfants qui s'ébrouaient au centre de loisirs (juste quand tu traverses la rue en face de notre bauge) et d'un coup s'est arrêté de marcher : "Mais mamannnnnnnnn, tu m'avais pas dit qu'y avait centreloisirs aujourd'hui !" et là, tu vas pas le croire, il commence à pleurer, limite me regarde avec dégoût " mais moi, je voulais pas être avec toi, je voulais aller au centreloisiiiiiiiirs". Bon ben.   
Une journée, simple et toute modeste tu vois. Comme j'ai pas bien fait mon carême, pour me punir demain, le petit ira "aucentreloisirs" et moi j'ai pris rendez-vous à 10h00 chez le dentiste.


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